RASSURER LES ALLIÉS DU SUD-EST ASIATIQUE ?
Les États-Unis ne sont pas la première grande puissance à parler de paix, de stabilité et de prospérité, tandis que, juste au cas ou, elle prépare la guerre. Ce qui est le plus évident est le manque d’indication claire de ce qui pourrait faire changer de cap, aussi bien les États-Unis que ses alliés dans la région, le Japon en tête. Si, par exemple, la Chine s’engageait à régler ses différents sur les îles Senkaku (Diaoyu), le Scarborough Shoal et les Spartly’s, devant un tribunal international, voire un mécanisme d’arbitrage, cela serait-il suffisant pour convaincre Washington de cesser son escalade militaire dans la région ? Ou alors les États-Unis insisteraient-ils sur le fait qu’il faut rééquilibrer les forces en présence, dans le cas ou la Chine utiliserait la force pour entraver le libre passage en haute mer ou pour faire de Taïwan une province de la Chine Continentale ? D’autre part, les États-Unis sont ils prêts à accorder à la Chine une plus ...